Il fallait s’y attendre, le continuel réchauffement des températures annuelles moyennes profite surtout à des espèces qu’on aimait savoir absentes de nos montagnes. Détectées jusqu’à 1200m à la fin des années 90, les tiques sont officiellement présentes maintenant jusqu’à 1600m, et un enfant a été mordu lors d’une randonnée sur la rive droite de la Navizence au-dessus de 1900m. Pire, l’encéphalite à tiques est officiellement présente chez des spécimens capturés à Sierre, donc prudence! La taille de l’ennemi, autour du mm, rend la lutte difficile, et seul un scaphandre pourrait protéger à 100% contre ses attaques sournoises. Toute paranoïa est superflue et contre-productive. Les nombreux compagnons à quatre pattes de nos visiteurs estivaux ne font qu’accélérer la propagation du fléau à toutes les altitudes. Que faire? Se couvrir lors des promenades hors des sentiers convenablement débroussaillés, s’examiner les replis du corps après les sorties, et surtout rester conscients du problème. On enlève les tiques avec une pince spéciale, qui doit désormais figurer dans les trousses de premiers secours, puis on désinfecte convenablement.