Le SLF publiait déjà un bulletin national début novembre suite à la cinquantaine de cm tombés fin octobre. Généralement, le danger estimé par la vénérable institution basée à Davos correspond à nos estimations locales, nous sommes plus souvent gênés par un degré trop élevé que sous-estimé. Si le chef de sécurité peut adapter le danger vers le haut, il ne se risquera jamais à l’abaisser. Une nouvelle tendance tend à placer les régions en degré 4 après de fortes chutes de neige, même si la situation ne correspond pas exactement au texte. Ces matins-là, nous ne comprenons la réalité du terrain qu’après les premiers minages, je pense que devant l’inconnu, mieux vaut surestimer le danger. Un degré 4 fort aide à nos efforts de prévention. l’échelle de danger d’avalanches du slf au bout de ce lien.
Sur les 181 jours observés, 34 étaient en degré 1, 84,5 en degré 2, 57,5 en degré 3. Dès la mi-février, le réchauffement diurne augmentait parfois le danger, compté alors en 1/2 journée. 18 jours affichèrent un degré évoluant à la mi-journée. les 10 et 12 décembre, 14 et 15 janvier et 15 mars furent placés en degré 4 après de fortes chutes de neige.