Ces commentaires sur la faune du vallon de Zinal ne sont que les impressions d’un éternel piéton, attentif à la nature qui l’entoure, qui parcourt ce bout de montagne chaque année avec passion.
L’hiver 2009, particulièrement difficile, a abandonné beaucoup de charognes aux renards qui ont proliféré, au détriment, semble-t-il, des lièvres et autres rongeurs. Les souris n’ont jamais été aussi discrètes que ce printemps 2010. Les amours du renard furent autant bruyantes cet hiver que furent celles des chats avant les castrations généralisée.
Le chevreuil prolifère dans le vallon jusqu’à la limite des forêts. Le cerf est discret, les biches se font rares dans la Zau Zoura, les plus gros troupeaux sont observables sur la rive droite au-dessus de Mottec. Les chamois sont gras et nombreux. Ils se laissaient facilement observer l’hiver sous le téléphérique Zinal-Sorebois, très occupés à manger les sorbes tombées au sol. Les sorbiers ont aussi hébergé tout l’hiver des vols d’oiseaux, trop petits pour des étourneaux, difficiles à déterminer avec certitude pour un amateur. Ce printemps maussade laisse plus de neige en moyenne montagne qu’en juin 2009. Il fut difficile d’aller taquiner les bouquetins pour se faire une idée de leur vitalité.
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